Distance : 18 km
Départ : Montreuil
Rouge
Itinéraire cyclo dans le cadre de "Randonnez ! " Festival des randonnées en CA2BM

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Montreuil

Montreuil-sur-Mer est une cité millénaire qui est citée pour la première fois dans les Annales de Saint- La cité millénaire, divisée en trois quartiers, militaire, religieux est commerçants regorge de rues pittoresques et de monuments historiques à découvrir dès maintenant.
La ville est citée pour la première fois dans les Annales de Saint-Bertin et de Saint-Vaast au IXe siècle. Déjà fortifiée, elle devrait son nom à un « petit monastère » que l’on appelle “monasterolium”.
À l’époque, la ville était un important port, avant que la Canche s'ensable au fil des siècles.
Dès 987, Montreuil-sur-Mer devient une place forte royale sous le règne d'Hugues Capet. Son emplacement stratégique en fait un point de défense essentiel contre les invasions normandes et anglaises. La ville prospère grâce au commerce et à son port, devenant l'une des places commerciales les plus florissantes de la région.
Montreuil-sur-Mer est célèbre pour ses imposantes fortifications. C'est sous Philippe Auguste, au XIIIe siècle, que les fortifications prennent leur forme actuelle. Les remparts s'étendent sur moins de 3 kilomètres aujourd'hui, offrant une vue imprenable sur la campagne environnante.
Au XIIIe siècle également, le château royal, avec ses tours rondes et ses toits en poivrières se construisent faisant de Montreuil-sur-Mer une place forte.
En 1537, les troupes de Charles Quint et d’Henri VIII assiègent Montreuil. Contrainte de se rendre, la ville est en grande partie détruite. Il s’agit de la défaite la plus significative pour la Cité et ses remparts.
En 1567 Charles IX ordonne l’édification d’une citadelle sur l’emplacement de l’ancien château du XIIIe siècle. Il y eu pas moins de 7 campagnes de construction sur plusieurs décennies. En 1670 Vauban perfectionne l’œuvre de ses prédécesseurs en remaniant la citadelle. C’est là qu’il fait construire une poudrière et un arsenal, dont la charpente d’origine est toujours présente.
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Sorrus

L’origine du nom de la commune est incertaine. Il viendrait de saurus, sauretus, sor qui pourraient évoquer le poisson salé, ou la saumure de sel. Une autre hypothèse renvoie au nom d’une dame franque liée à la légende de Saint Riquier : Sigetrude.
Des ateliers constitués de fours, de fosses et de puits, étaient utilisés par les Gaulois pour produire le sel et ont été retrouvés sur le territoire de la commune lors de la construction de l’A16.
Au centre du village s’élève l’église datée du XVIe siècle. En 1869, l’architecte hesdinois Clovis Normand la dote d’un clocher-porche surmonté d’une flèche polygonale.
Le village connaît une augmentation significative de sa population mais on distingue encore parmi les constructions modernes, d’anciennes maisons bourgeoises qui côtoient de vieilles bâtisses en torchis rappelant le savoir-faire traditionnel.
Sorrus est riche d’une nature préservée, ce que l’on appelle “le communal” est une zone classée Natura 2000 constituée de forêts et de prairies. Une multitude de mares permettent le développement de la faune et de la flore locales.
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La Madelaine

Le village de La Madelaine-sous-Montreuil est blotti entre la Canche et la colline de Montreuil-sur-Mer et il longe 80 hectares de marais parsemés de canaux. Commune résidentielle au cachet typique, le village a su conserver et mettre en valeur son patrimoine écologique, gastronomique et artistique.
Au Moyen Âge, l’histoire du village est liée et se confond avec celle de Montreuil dont elle était une banlieue. Elle devient une commune à part entière le 23 février 1790. Rare commune dépourvue d’église, son nom serait lié à Marie Madeleine, protectrice de la paroisse Saint-Pierre de Montreuil dont dépendait La Madelaine avant la Révolution. Seule une chapelle, aux dimensions relativement modestes, financée par les paroissiens est édifiée en style néogothique au XIXe siècle. Après 1936, le conseil municipal délibère sur l’adjonction d’un nom de complément car plusieurs localités ont le même nom. À l’unanimité le nom officiel de la commune devient La Madelaine-sous-Montreuil. En 1971, il est de nouveau question de fusionner le village à Montreuil, mais le conseil municipal refuse et le village reste une commune à part entière.
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La Calotterie

Situé en aval de Montreuil-sur-Mer, sur la rive gauche de la Canche, le territoire de la Calotterie est lié au fleuve. En effet, il semblerait que le village soit le lieu d’implantation du port de Quentovic au cours du VIIe siècle.
Les premières mentions écrites de La Calotterie sont du XIIIe siècle lorsque le comte Guillaume de Ponthieu confirme que ce territoire fait partie de la banlieue de Montreuil. Elle ne sera une commune à part entière qu’à partir de 1790.
Certains bourgeois et nobles de Montreuil avaient une résidence dans ce village. D’ailleurs de belles demeures sont encore visibles tel le château Siriez de Longeville ou le château de Monthuis. L’église Saint-Firmin, construite et remaniée entre la fin du XVe et le XIXe siècle, a la particularité de posséder deux chapelles, une au sud appartenant à la famille Van Cappel de Prémont et l’autre au nord à la famille Siriez de Longeville.
Par ailleurs, le village est aussi composé de deux hameaux : Valencendre et Visemarais.